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LA TRIBUNE du président de l'Anea

Tribune du président de l'Anea I N°6

L’Intelligence Artificielle : tous concernés !

" J’ai souhaité que nous puissions consacrer notre Symposium 2021 à ce grand sujet d’avenir qui nous concerne tous et sur lequel nous devons échanger et partager avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des sinistres. "

 

Publié le 04 octobre 2021

Réservée surtout dans un premier temps aux domaines scientifiques et médicaux, l’IA tend aujourd’hui à se développer rapidement dans tous les domaines d’activité, poussée par l’évolution des technologies et de la digitalisation.

La gestion des sinistres automobiles n’y échappe pas avec des acteurs qui voient au travers la technologie de l’IA de chiffrage des dommages un moyen d’améliorer le service client en réduisant les délais d’analyse afin d’évaluer, de réparer, voire d’indemniser le plus rapidement possible.

 

La filière doit d’ores et déjà s’interroger sur l’usage de cette nouvelle technologie

Le temps n’est donc plus à l’acceptation ou non de cette technologie ou encore à s’interroger sur sa capacité à répondre à nos besoins spécifiques métiers ou à ceux de nos clients dans le cadre de leur activité, mais à nous projeter, tous ensemble, sur la façon dont son déploiement va s’opérer dans les prochaines années.

C’est pourquoi, j’ai souhaité que nous puissions consacrer notre Symposium 2021 à ce grand sujet d’avenir qui nous concerne tous et sur lequel nous devons échanger et partager avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des sinistres.

Ainsi la filière doit d’ores et déjà s’interroger sur l’usage de cette nouvelle technologie qui doit respecter chaque intervenant dans sa sphère d’activité, qui doit être utilisée par les acteurs concernés dans le respect des règlementations mais qui doit aussi préserver les intérêts des consommateurs assurés.

 

De quelle IA parle-t-on ?

Selon l’expression consacrée, la technologie de l’IA va tous nous augmenter dans notre capacité à faire encore plus vite et à libérer du temps que nous pourrons consacrer aux tâches les plus stratégiques. Ainsi, pour chacun des acteurs, cette technologie apportera un plus en permettant à l’assureur de préfigurer le montant de son indemnisation, au réparateur de préfigurer son devis, à l’expert en automobile de préfigurer son analyse technique et économique du dommage.

C’est donc formidable et tout semble parfait dans le meilleur des mondes.  Oui, mais de quelle IA de chiffrage des dommages parle-t-on ? D’une seule IA qui ferait référence pour tous ? De différents outils d’IA de chiffrage, configurés et paramétrés selon les besoins de chacun des métiers intervenants dans la gestion des sinistres automobiles, selon nos visions respectives des choses ? Car n’oublions pas que cette technologie de l’IA n’est qu’un simple outil, un simple moyen au service des professionnels et que comme tout outil il ne détient aucune vérité absolue, même si certains auraient tendance à imaginer que l’IA de chiffrage des dommages constituera un nouveau et unique référentiel, un juge arbitre auquel il conviendra que chacun, dans sa sphère d’activité, se soumette et se conforme de façon impérative.

 

Prendre part tous ensemble à cette réflexion

Personnellement je ne vois pas les choses sous cet angle, à l’image d’ailleurs des spécialistes chercheurs qui travaillent sur la technologie de l’IA et qui la décrivent comme un outil d’aide de l’homme et non pas comme pas un moyen de remplacement de l’homme. Nous savons aussi qu’un grand nombre de questions se posent y compris de la part des autorités par exemple sur l’incidence, sur l’impact de cette technologie vis-à-vis du contrat de confiance qu’elles auraient pu établir avec certains partenaires.

Le sujet est donc particulièrement important qu’il mérite que nous prenions part tous ensemble à cette réflexion, de façon à anticiper pour ne pas subir et surtout pour ne pas risquer de voir se développer des alternatives à l’expertise des dommages qui remettraient en cause notamment tous les acquis sécuritaires assurés par notre profession.

Je vous espère donc nombreux à notre prochain Symposium du 15 octobre pour partager avec vous ce moment d’échange et de réflexion mais aussi pour marquer l’honneur fait à la profession par le Secrétariat d’état au numérique qui a accepté d’ouvrir nos travaux. 

François Mondello, Président
 

LOGO SECRETARIAT D ETAT AU NUMERIQUEL’ouverture du Symposium sera assurée par Monsieur Renaud Vedel, Préfet, Conseiller du gouvernement, Coordonnateur de la Stratégie nationale pour l’intelligence artificielle, en représentation de Monsieur Cedric O, Secrétaire d’état de la Transition numérique et des Communications électroniques.

 

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